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Conseils : Lupus

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Le Lupus est une maladie plus fréquente qu'on ne le pense habituellement. L'extraordinaire diversité des manifestations cliniques du lupus rend souvent son diagnostic difficile.

Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune responsable de symptômes extrêmement variés : éruptions cutanées, perte de cheveux, articulations gonflées, fièvre, pleurésie ou péricardite. Parfois, la maladie peut toucher des organes vitaux tels que les reins ou le système nerveux central. Il n'existe aucun traitement permettant de se débarrasser définitivement de la maladie, le LED est une maladie chronique qui se caractérise par l'alternance de périodes de poussées et de périodes de rémission (parfois de nombreuses années voire même ad vitam).

Le lupus discoïde est une maladie cutanée qui représente la première forme décrite de la maladie lupique. Cette maladie limitée à la peau peut poser d'importants problèmes cutanés dont les répercussions psychologiques peuvent être importantes en raison de leurs localisations assez fréquentes au niveau du visage.  A l'inverse du LED, le lupus discoïde peut laisser des cicatrices.

Au sommaire :

Un peu d'histoire

Le lupus est présent sous une forme ou une autre depuis au moins sept siècles.  Le terme de lupus signifie "loup" et était utilisé pour caractériser diverses affections de la peau dont les marques faisaient penser à des morsures de loup.

Qui souffre de lupus ?

Tout le monde peut être atteint du lupus. Il existe cependant une prépondérance féminine soit 9 femmes pour 1 homme. Il s'agit d'une maladie de femmes jeunes (principalement de 15 à 40 ans) qui touche moins de 0,01% de la population française (40 cas pour 100 000 habitants).

Quel en est la cause ?

La cause du lupus est inconnue.  Il y a une tendance génétique faible mais certaine. A ce jour, aucune cause virale ou infectieuse n'a été identifiée. Chez les patients lupiques, le système immunitaire qui produit normalement des anticorps contre les agents étrangers tels que des bactéries, réagit de façon inadéquate par la production d'anticorps dirigés contre les constituants du soi. Ce sont ces anticorps, en particulier les anticorps anti-ADN, qui sont responsables de la plupart des manifestations de la maladie.

Quels sont les symptômes ?

Le LED peut affecter tous les organes du corps mais il est important de signaler que la majorité des patients ne souffrent que d'une partie des symptômes décrits ci-dessous.

Fatigue, éruptions cutanées (couramment aux paumes, mains, coudes et visage), perte de cheveux, douleurs articulaires, sécheresse oculaire, troubles du système nerveux central, atteinte rénale.

La présentation clinique la plus fréquente est probablement celle d'une jeune femme entre 20 et 30 ans qui a passé ses vacances au soleil et revient en se plaignant de douleurs articulaires, de fatigue, de taches rouges sur la peau, de température et chez qui l'examen clinique met en évidence des tuméfactions articulaires ou un frottement pleural.

Au stade actif du lupus discoïde, on note un épaississement de la peau qui devient squameuse. Les lésions sont rouges car inflammatoires. L'atteinte des doigts et des orteils peut être importante et devenir douloureuse quand elle s'accompagne de crevasses. Les ongles sont fréquemment atteints et deviennent cassants, fragiles et incurvés. Environ 5% des patients avec un lupus discoïde développent à un certain stade une maladie plus étendue qui devient un lupus systémique.

Comment traite-t-on le lupus ?

Tout d'abord, il faut savoir que le lupus se traite mais ne se soigne pas. Le traitement est adapté à la sévérité et à l'étendue de la maladie. Les formes bénignes se traitent le plus souvent par de faibles doses de corticoïdes (doses dites "physiologiques"), d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et d'antimalariques en guise de traitement de fond. En cas d'atteinte plus sévère, il sera nécessaire d'administrer au patient des doses plus importantes de corticoïdes pendant une courte période, en association à d'autres immunosuppresseurs tels que le cyclophosphamide ou l'azathioprine. Le cyclophosphamides surtout et l'azathioprine ont la capacité de réduire le taux de globules blancs dans le sang. Leur utilisation nécessite de ce fait une surveillance très rapprochée.

Le traitement du lupus discoïde repose essentiellement sur l'utilisation des antimalariques. Les corticoïdes sont utiles en usage topique.

Pour en savoir plus

Cet article a été rédigé grâce à le collaboration de l'association belge Lupus Erythémateux. Pour d'autres informations, vous pouvez contacter l'association, Avenue des Jardins, 62/19 à 1030, Bruxelles.

Pour plus d'informations, vous pouvez visiter le site : Association Lupus Erythémateux.

 


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